vendredi 24 février 2012

Dilemne médical

Je devrais toucher du bois.  Mes enfants ont toujours eu une santé de fer.  La gastro, ils ne connaissent pas, tout comme toutes ces maladies dont la plupart des enfants cummulent hiver après hiver telles que, bronchite, amygdalite, pneumonie, laryngite et cie finissant par «ite». 

Il y a des mois par contre, cocotte commença a se lever à répétition le soir venu.  Rien de surprenant pour un enfant de ne pas vouloir rester au lit.  On pense qu'elle nous joue la comédie.  Pour résumer, on découvre qu'elle a des bactéries dans son urine et la cystographie mictionnelle révèle une malformation congénitale bilatérale du nom de reflux vésico-urétéral.  On rencontre un urologue qui nous dit que ma fille devra se soumettre à des test urinaires régulièrement afin de détecter des infections urinaires asymptomatiques.  Jusque là (à part le test lui-même assez stressant pour une fillette de 4 ans), rien de trop dramatique.  (En réalité, toujours rien de vraiment dramatique.)

Si les tests reviennent trop souvent positifs, il nous dit que nous devrons penser à une antibiothérapie jusqu'à... l'adolescence.  Pardon???  Mais, on en est pas là.  Entre temps, lorsqu'elle a des mictions fréquentes, je consulte un acupuncteur.  Au bout de 2 rencontres, tout est rentré dans l'ordre.  Je consulte aussi une naturopathe et ma fille se rend 2 fois chez l'osthéo. 

Mardi de la semaine dernière, autre test.  Pas de nouvelle, bonne nouvelle?  He non, le téléphone sonne le mardi suivant.  L'urologue me dit que c'est encore positif (donc négatif.)  Il me demande (genre de question affirmative) si Leila est sous prophylaxie.  Euh... non.  Alors le voilà embêter.  Il me dit qu'il va regarder le dossier et me recontacter.  Normalement, qui dit infection urinaire chez un jeune enfant dit antibio assez rapido.  Mais voilà que 11 jours se sont écoulés depuis le test et pas de nouvelle de l'urologue.  Pas facile à rejoindre le monsieur.  Mais, finalement, j'ai eu droit à un retour d'appel.  Lui-même n'ayant pas l'air convaincu, il fini par me dire que si c'était sa fille, il commencerait la prophylaxie (antibio préventif.)

C'est dans le doute et la déception que je demandai à mon mari d'aller à la pharmacie.  Je pourrai discuter plus longuement avec le spécialiste le 6 mars.  Honnêtement, je «bad trippe» pas mal.  Je ne sais pas quoi faire.  Je ne suis pas pro-antibio, très loin de là.  Mais si c'est ça la bonne chose à faire?  Mais même le spécialiste ne semble pas convaincu.  Alors, rien de très rassurant...  Je vous pose la question, parents, si vous avez eu à médicamenter vos enfants, l'avez-vous fait en toute confiance, en ayant la conviction que c'est ce qu'il y avait à faire, avez-vous demander plusieurs avis, remettez-vous votre «décision» en question?   Et vous, que feriez-vous???