samedi 21 septembre 2013

Payer pour courir???

Il y a 6 mois, je ne comprenais pas du tout pourquoi des milliers de personnes paieraient pour courir.  Ce week-end, ils sont des dizaines de milliers de personnes à l'avoir fait pour le  Marathon de Montréal.  Et l'an prochain, j'en ferai parti.

Je ne voyais pas la raison de débourser de l'argent pour faire une activité sportive qui à la base ne coûte rien de plus qu'une paire de souliers, qui ne nécessite que de sortir dehors et mettre un pas devant l'autre.  Mais, maintenant je comprends.

Ce matin, avoir m'être réveillée à toutes les heures de la nuit pour bébé, j'étais loin, très loin de me sentir au meilleur de ma forme.  Je ne rêvais que d'une chose, pouvoir dormir!  Mais ça devra attendre.  Mon programme me dit 13km.  Ouf, c'est long, tellement long, 13km.  Je n'ai couru cette distance qu'une fois.  Il y a peut-être deux mois et demi de ça,alors qu'on avait eu l'opportunité de faire le parcours du demi-marathon des vergers, avant l'évènement officiel.  Avant ça, je n'avais couru que 2 fois 10km.  Je faisais mon entraînement en vue de mon 10km pour le DMG (demi-marathon de Granby), ensuite j'enchaînais avec un programme pour le 21.1km.  Lors de notre course à Rougemont, je prévoyais faire 15km.  Mes genoux m'ont dit que ça s'arrêtait à 13,7km.  J'avais modifié ma foulée depuis un moment, à cause d'une douleur très vive au genou droit.  Je tentais de déposer à peine mon pied droit et je boitais beaucoup, je n'ai pas eu le choix d'arrêter, là, dans une descente en terre dans un verger.  J'ai su par la suite que le parcours officiel (soit plus facile que celui qu'on a fait parce qu'ils ont changé l'orientation de façon à terminer par une descende plutôt que par une montée) était un des 3 plus difficiles au Québec!  Moi qui n'est pas habituée à courir dans les côtes, c'était intense!  En plus, les 4 premiers km sont dans un verger, et à ce moment, l'herbe était 1pied de haut!  Bref, mon genou m'a fait beaucoup souffrir, et oui, j'ai parcouru la distance que je devais faire ce matin (qui sera sur du plus plat), mais ce fût accompagnée (ça passe plus vite) à un pace beaucoup plus lent et avec un arrêt dans une cidrerie.

Donc, c'est avec zéro énergie et un vent à écorner les boeufs que je suis sortie ce matin.  Pourquoi donc?  Ah oui, tout simplement parce que j'ai payé (eh oui, j'ai fait ça, pour la 5e fois depuis mai) pour courir.  Je me suis inscrite au demi-marathon des microbrasseries du 10 novembre prochain.  13km, tout un défi.  Mais que je ne pouvais pas ne pas relever...  parce que j'ai un défi à relever.  Je dois être prête et si je reporte mes sorties à chaque fois que j'ai en pas envie, pas le temps ou pas l'énergie, eh bien, je resterais toujours chez nous.  En fait, je parle de mon défi de courir mon premier demi-marathon, soir 21.1km!  Parce que mon défi que je me suis fixé, c'est celui de mieux m'alimenter,défi réussi depuis ma 1ere grossesse il y a 7 ans, mais aussi mon défi de me remettre en forme, celui-ci fixé il y a 8 mois, alors que je venais d'avoir mon 3e enfant et que j'étais sédentaire, est aussi relevé à mes yeux.  Ok, s'occuper de 3 enfants à temps plein, c'est du sport, mais c'est pas du cardio!

Pourquoi le demi-marathon des microbrasseries?  Est-ce que j'aime la bière à ce point?  Tellement pas.  En fait, quand j'ai vu cette course sur Facebook, j'ai pensé à mon chum.  Il s'est mis à la course début février environ.  Après que je lui ai demandé s'il s'inscrirait avec moi à un 2.5km à Chambly début mai.  Il a dit oui, mais j'aurais pu lui demander de se faire arracher une dent qu'il n'aurait pas été moins enthousiaste!  Finalement, il s'est mis à la course et pense faire son premier marathon l'an prochain!  Donc, lui étant amateur de bières de microbrasseries, je lui dit que cette course est pour lui et qu'il pourrait faire le demi.  Et puis... si j'y faisais MON premier demi.  Je ne tenais plus en place juste à l'idée d'y penser.  On a fait le 5km à Chambly, un autre à Shawinigan en août, un 10km à Granby début septembre, un autre 5km pour Leucan samedi prochain, donc pourquoi pas un 21km.  C'est dans l'ordre des choses non?

Go, on s'inscrit, tout fébrile!  Je ne peux pas y croire.  Moi qui il y a 8 mois ne pouvais pas courir plus de 2 minutes consécutives, j'allais faire 21.1km!!!!  C'est complètement fou!  Si je ne m'étais pas inscrite, je ne sais pas si je courais toujours.  Peut-être, mais certainement une moins grande distance et moins assiduement.  Je cours 4 fois par semaine, je suis religieusement (pas tout à fait, mais presque) un programme pour mettre les chances de mon côtés de ne pas me blesser, je prends soin de m'étirer et fait des entraînements croisés.

Ce matin, j'ai fait mon 13km, ayant mon objectif en tête.  Sans regarder mon pace, quelquefois, ma distance.  au début je me disais 3km de fait, ouf, il en reste 10.  Puis, je me suis dit que je me concentrerais sur les km faits et j'oubliais ceux qui restaient à faire.  Je fixais mon attention sur les panneaux verts, indiquant qu'un km de plus avait été parcouru.  Je pensais à M avec sa philosophie Kaisen des petits pas.  Un pas à la fois.  Finalement, ça a super bien été!  Mon genou a manifesté son désir d'arrêter vers la fin, mais ça va.

Alors, payer pour courir hein?  Oh que oui, je vous le suggère fortement!  Et quand on pense que la plupart des frais d'inscriptions des courses inclus le dîner et un chandail tech, ça vaut tout à fait la peine.  Ce que ça ne dit pas inclure, et qui est le plus important, c'est la motivation qui nous incitera à sortir courir les jours où on aura aucune envie de bouger (et ils peuvent être nombreux!)

Voici des photos prises lors de notre première course officielle qui fut de 5km et non de 2.5 comme prévu!














jeudi 19 septembre 2013

Un coup de pied virtuel!

Fin d'après-midi.  Il fait beau, chaud.  7,5km me dit mon programme de course.  Moi je dis, aucune envie de courir.  Mais une amie facebook demande sur sa page de lui nommer une chose de beau et une de triste vue durant notre course.  (oops je viens d'aller la relire, c'était même pas ça!  Elle nous demandait ce qu'on avait vu durant notre course et ELLE nous racontait une chose de belle et une de triste de vue!)  Je lui répond que je n'y suis pas encore allé.  J'attends le retour de mon mari pour y aller afin qu'il reste avec la marmaille.  Elle attend ma réponse à mon retour.  Mais, je suis fatiguée (j'ai l'impression de ne pas avoir eu de bonnes nuits de sommeil depuis des siècles.)  En plus, si j'y vais à son retour, ils m'attendront pour le souper, on couchera les enfants trop tard et je serai la chanceuse à tenter de respirer par le nez demain parce qu'ils seront d'humeur massacrante.  En plus, normalement, je cours surtout le matin, 90 min environ après avoir mangé.  Mon dernier repas a été consommé il y a plus de 5 hres et je ne suis pas suffisamment hydratée.  Plein de bonnes raisons de remettre ma course à un autre jour.  Mais, M attend ma réponse.  Je vais lui dire quoi «je me suis dégonflée et je ne suis pas sortie courir»?  Euh, non merci, j'ai un petit peu d'orgueil.  Alors, je prends ça comme un coup de pied virtuel bien placé.

Alors, je suis sortie courir.  Négociant intérieurement que si nécessaire, j'arrêterais à 5km.  Je tente de focuser sur ce que je pourrais trouver de beau à voir.  Premièrement, je choisis mon parcours.  J'ai le goût qu'il soit beau.  Je passe dans un petit tunnel d'arbres.  La lumière de début de soirée d'automne est magnifique.  Les 2 premiers kilomètres sont pénibles.  J'essai de ralentir le rythme.  J'emprunte un chemin que j'ai pris très rarement.  Je cours dans des sentiers, ça m'obligera bien à ralentir la cadence.  (Il y a un an, je n'aurai jamais été courir à cet endroit.  1, je ne courais pas, et 2, j'étais bien trop peureuse.)  Mes jambes semblent s'être résignées à suivre le tempo et semblent avancer plus facilement.  Tout va bien.  J'ai décidé d'être légèrement stratégique et d'orienter mon parcours de façon à avoir une légère pente descendant pour mon retour (ben quoi, on s'encourage comme on peut!)  Je pense au bon souper qui m'attend (que j'ai pris soin de préparer avant mon départ.)   Je longe le bord de l'eau et me réjouit du spectacle que m'offre le soleil d'automne qui entame son couché sur la rivière.

Je regarde ma montre.  J'ai pris l'habitude de la porter, mais de n'y prêter presque plus attention.  Mon but (1er demi-marathon en novembre) est en maintenant un de distance, alors je laisse mon pace tranquille.  Ma montre affiche 7.75km.  Je ne devais pas en faire 7.5?  Comme ça va bien et que j'aime bien les chiffres ronds, je continue.  8.05, oops, je dois encore courir.  8.5km, hum...  j'ai le goût de me rendre à 9, mais le souper et ma famille attendent, de plus, je suis à 2 pas de chez moi.

Je crois que c'est ce que j'ai le plus apprécié de ma course, la fierté que j'en ai retiré, à ma plus grande surprise.  Alors que je me disais que j'étais bien trop fatiguée pour courir, j'ai fait 1km de plus que mon programme me demandait et ce, avec aisance.  Et mon pace?  Non, je n'ai pas réussi à courir à ma vitesse fondamentale.  En fait, c'est l'inverse, j'ai maintenu un pace 20 secondes plus rapide que lors de mes dernières courses, qui est déjà au moins 1 minute de plus vite que ma VE ou R1, et ce de façon confortable.


Vous êtes fatigué, avez 1001 choses à faire, eh bien, c'est pas grave, vous serez plus fatigué, aurez toujours 1001 choses à faire, mais aller courir quand même!  Vous n'en dormirez que mieux et vous aurez de quoi être fier!      

lundi 9 septembre 2013

La course et moi!

Ouf, j'ai l'impression qu'il y a un siècle que je suis venue écrire ici!  J'en avais trop long à dire pour simplement écrire sur les médias sociaux, alors me revoici!

Hier, j'ai pris part au DMG, demi-marathon de Granby.  J'y ai couru ma 1ere course officielle de 10km.  Tout d'abord, un bref retour dans le temps.  Je n'ai jamais couru.  Ado, je faisais de l'asthme et n'était pas vraiment sportive.  Il y a un bon moment que je regarde passer les coureurs, les trouvant inspirant, me disant qu'un jour, j'aimerais bien courir moi aussi.  Après tout, mon corps est fait pour ça non?  Je devrais être en mesure de courir sur un minimum de distance il me semble (plus que d'un poteau de téléphone à un autre!).  J'ai quand même pas 100 ans!  Il y a 8 ans, j'avais commencé à m'entraîner, à suivre des cours de pilates sur ballon (que j'avais adoré!), j'avais aussi fait du cardio latino-hip hop (que j'avais tout autant aimé.)  Puis, je suis tombé enceinte.  Je me suis rendue au gym jusqu'à mon 6e mois de grossesse environ.  Puis, plus rien!  Ou pratiquement plus rien, hormis un cours d'aqua-poussette alors que ma cocotte avait 3 mois. Et puis, un 2e bébé est arrivé, puis un 3e, en novembre dernier.  

J'ai pris la ferme décision de me mettre à la course.  Plusieurs amies courraient et ont été une grande source d'inspiration.  Elles ont été nombreuses à me conseiller le livre Courir au bon rythme.  J'ai alors commencé modestement.  Objectif de la 1ere semaine, je crois que c'était de courir 4 minutes consécutives, ce qui déjà, me semblait beaucoup.  Deux mois après avoir donné naissance à mon 3e enfant, soit en fin janvier, je faisais mes débuts dans la course à pied.  Janvier????  He oui, moi qui pourtant est loin d'être une fille d'hiver n'aimant pas le froid, les journées trop courtes (et que dire de mes nuits avec un jeune bébé.)   Mais me décision était prise.  Depuis ce temps, soit 7 mois et demi, j'ai participé à 3 courses officielles (dont 2 de 5km, soit une à Chambly et une autre à Shawinigan, et 1 de 10 km au DMG de Granby) et 2 courses sont au calendrier d'ici les prochaines semaines, dont mon 1er demi-marathon!!!!

Donc, hier, nous sommes parti vers 7h15, direction Granby.  C'était tôt, mais trop tard à la fois.  Heureusement, ma mère est venue s'occuper des garçons, m'évitant de devoir les amener ou d'avoir à les réveiller pour aller les porter chez elle.  Avec moi, mon mari et ma fille.  J'avais demandé à mon mari de s'inscrire avec moi à ma 1ere course, ayant lieu début mai.  Il l'a fait pour moi à la base, sans aucun intérêt pour la course, mais il s'est fait prendre au jeu et est devenu accro.  Ma fille y a fait sa 1ere course, aux côtés de son père.  La fierté sur son visage valait de l'or!  Bref, hier, elle participait à la course de 1km.  Elle n'avait aucunement l'envie d'y aller, mais comme on l'avait inscrit à sa demande, elle allait le faire.  En route, elle affichait une mine d'adolescente blasée qui s'était fait tiré les oreilles par ses parents.  (Pauvre petite, je sais.)  Finalement, j'ai couru à ses côtés et encore une fois, la magie à opéré.  La fierté se lisait une fois de plus sur son visage.  Ses grands-parents, sa marraine et son oncle étant là pour l'encourager, ça lui a donné des ailes.

Nous sommes arrivé tout juste à temps pour le départ.  Mon beau-frère devait aussi courir avec ma fille, à son plus grand bonheur, aussitôt trouvé, direction fil de départ.  C'était bondé de gens, de parents encourageant leur progéniture!  Il faisait un froid de canard, 8 tout petits degrés avec 87% d'humidité!  J'étais très fière de ma grande, qui ne voulait maintenant que se réchauffer.  Quelques minutes plus tard, et c'était mon départ.  

J'étais fébrile, je n'ai pas parcouru cette distance très souvent.  Peut-être pas assez.  La semaine dernière, j'ai fait le parcours.  Ouf, pas si facile pour moi qui court sur du plat!  J'ai du marcher 2 fois et l'ai terminé en 1h02, un peu déçue.  C'est donc avec un peu d'appréhension que je me tenais près de la ligne de départ, grelottant dans ma camisole et mon short, sachant (espérant) que je me réchaufferais très bientôt.  On débute avec des côtes, mais il y a tellement de monde, on ne peut pas aller vite, mais ça va, peut-être est-ce une bonne chose.  J'aperçois une mer de monde colorée sur une montée un peu plus loin, de toute beauté.  J'entends des milliers de pas tenant la cadence sur le bitume.  Je savoure le moment.  Durant les 3 premiers kilomètres, on doit tenter de se faufiler entre les coureurs lorsqu'on en a l'opportunité pour pouvoir dépasser.  C'est assez bondé.  Il y a plein de gens qui sont là, tout sourire pour distribué des encouragements, que je saisi au vol pour m'aider à continuer.  Des participants en encouragent d'autres.  Il règne une atmosphère non pas de compétition, du moins, aucune autre que celle face à nous-même, mais plutôt de camaraderie.    L'ambiance est festive, tout le monde est content d'être là et il y a de la fébrilité dans l'air.  À mi-chemin environ, des amis sont là pour nous encourager, leur présence nous donne une bonne dose d'énergie.  Les kilomètres défilent et tout va très bien.  Je regarde mon pace: 5min30 par kilomètre.  Je suis très contente, sachant que les débuts ont été plus lents, j'espère garder ce rythme pour faire un bon temps (du moins un dont je serais satisfaite.)  Nul besoin de marcher, les jambes suivent la cadence, la respiration et le cardio vont très bien.  La température froide nous assure de ne pas nous déshydrater et l'ai frais est bon à respirer.  L'absence du soleil aide à éviter la surchauffe!  (Faut bien voir le bon côté!)  Le 7e kilomètre arrive amenant avec lui une douleur au genou droit, imputable aux dénivelés.  Je sais qu'il me reste 10m à monter et la douleur s'accentue.  Je marcherais, mais je sais que si j'arrête, je ne recourrais plus.  Donc, je continue.  8e kilomètre. 9e kilomètre.  J'ordonne à mon cerveau de faire taire cette douleur qui descend maintenant le long de mon tibia et court sous mon pied.  J'ai du modifié ma foulée, évitant le plus possible de mettre du poids sur ma jambe droite.  Je sprinte les derniers 300 mètres et je suis sur un high!  J'anticipe alors le high que je ressentirai le de mon 21km en novembre, ça va être intense!  Je cours aussi en pensant à mon neveu de 5 ans.  Lui qui devrait pouvoir courir comme tous les enfants, mais qui est à Ste-Justine depuis fin mai, avec responsable la leucémie.  Ma prochaine course sera pour lui, le 28 septembre, à Ganby, pour mon Défi5L, afin d'amasser des fonds pour Leucan (notre équipe porte son nom, Nicolas  http://defi5l.ca/defi/granby/ )  Ce sera une course haute en émotions!

Je franchis donc la ligne d'arrivée, gonflée à bloc de fierté!  Je l'ai fait, ça a super bien été et le chrono indique 58min quelques (enfin c'est ce que je croyais avoir lu).  Je trouve rapidement mon mari, lui aussi très satisfait de sa course.  Quelques minutes plus tard, je rencontre une coureuse (une gazelle!) avec qui j'avais fait le parcours une semaine plus tôt.  Nous échangeons nos impressions sur nos courses, elle me demande mon temps.  Je vérifie ma montre;  10km03  55min 45. Comment?????  Combien???? Mes yeux n'arrivaient pas y croire.  Pourtant, ça ne peut pas une course de mon mari, j'ai effacé toutes les courses enregistrées dans ma montre!  J'ai du revérifié je ne sais combien de fois!  Wow!!!  Maintenant, j'ai presque le goût de faire une danse de la joie!!!!  (le chrono indiquait 56 et non 58  comme je croyais l'avoir lu!)  

Cette course sera encore à mon calendrier l'an prochain.  Organisation exemplaire, superbe parcours sur le bord du Lac Boivin, courte distance de chez moi, petit prix de course incluant t-shirt, collation et dîner au spag et vin inclu!  Je suis conquise!

Ah oui, sur place, il y avait une chiro qui offrait gratuitement ses services, lesquels j'ai sollicité pour mon genou.  Je suis revenue avec un taping et donne un look de vieille patate à mon genou lorsqu'il n'est pas plié!  Elle m'a parlé de syndrome fémoro-rotulien ou pattellaire.  Bref, elle m'a parlé rotule et pattelle, et vasque intérieur et extérieur, et quadriceps.  Au moins, je sais qu'est-ce que j'ai besoin de faire pour éviter ces douleurs vives ressenties lorsque je fais du dénivelé.  Suite à un conseil de coach Mike, j'ai pris un bain froid hier soir avant de me coucher  (c'est bien connu, quoi de mieux qu'un bain froid avant de se coucher, c'était cruel!)et appliqué du outamal (synergie aromatique)  J'appréhendais de la douleur cette nuit, mais non, rien du tout!  J'avais pensé me couché tôt hier pour favoriser une bonne récupération, mais je me suis couché à minuit et je suis debout depuis 5h15 pour mettre sur écran ce billet (entre autres!)            

Le sentiment de satisfaction et de dépassement est toujours présent ce matin et je le savoure en ce beau matin frisquet!

post-course (cocotte a une chandail manches longues, chandail de laine, son manteau et mon manteau!)

post-post course (on se couvre et on se réchauffe!)

elle a des ailes!


mon genou en forme de patate!  merci taping!  (ma fille m'a dit que j'avais l'air d'avoir un genou de vieille!)


samedi 12 janvier 2013

Parlons bouffe!

Bon, si vous avez lu tous les billets, vous savez d'où je pars côté alimentation et où j'en suis.  J'ai le goût d'en parler encore parce que souvent on me demande si je suis végétarienne et quand je discute des recettes que j'ai essayé (souvent pas conventionnelles!), je suscite des interrogations.  Pour mettre ça au clair, non je ne suis pas végétarienne.  Grano, oui, végé, non.  Flexivore, locavore tant que faire ce peut, souvent bio.  Je n'ai pas l'intention d'endoctriner qui que ce soit, ce qui est dans votre assiette, ça vous regarde.  Je veux simplement vous expliquer mes choix, mon raisonnement et des trucs pour ceux qui pensent que tout ça c'est bien beau, mais hors de prix.  Je n'ai rien non plus à vendre, pas même ma philosophie.  S'il y a des choses qui vous plaisent, qui font du sens, qui vous influencent, ça va et si rien de tout ça vous rejoins ça va aussi.

En fait, tout a commencé lors de ma 1ère grossesse, alors que j'étais une carnivore exclusive, consciente que ce n'est peut-être pas l'idéal dans ma condition.  J'ai alors consulté une nutritionniste et commencé à changer mes habitudes.  Les changement furent trèèeees graduels!

Donc, par où commencer?  Tout d'abord, démystifions le fait que manger bio, local, sain, coûte très (trop) cher.  Si on achète tout à l'épicerie du coin (relativement petite dans ma ville avec peu de choix), essayer de tout acheter organique sera, effectivement beaucoup plus dispendieux.  Une solution intéressante sera alors de faire partie d'un groupe d'achat.  Vous payerez alors une fraction du prix, et non, vous n'avez pas nécessairement à acheter en format gigantesque.  Ah oui, d'abord, pourquoi j'ai fait les choix, comme beaucoup de familles de la classe moyenne et moins (eh non, la majorité de la clientèle bio n'est pas les familles à gros revenus).  Pour plusieurs raisons.  J'ai la chance de côtoyer des gens qui, sans levouloir nécessairement, m'ont influencé.  J'ai lu beaucoup sur le sujet (comme sur le lait, sur la consommation avec l'excellent livre de Laure Waridel acheter c'est voter, les OGM avec Le monde selon MonsantoNotre poison quotidien, pour ne parler que de ceux là)  J'ai aussi visionner des documentaires comme Food inc.Fast food nationSupersize meLa face cachée de la viande, etc)   C'est pour des raisons de santé d'abord, mais il y a aussi l'impact environnemental et économique (eh oui côté budget, ça peut être avantageux, mais aussi au sens d'économie local, création et conservation d'emploi etc)

Côté économique, vous ne concevez pas que ça peut être avantageux n'est-ce pas?  Eh bien, souvent, en s'approvisionnant directement auprès des producteurs, tout le monde gagne.  Et est-ce difficile trouver ces producteurs?  Tellement pas!  J'habite une petite ville en Montérégie et à une dizaine de km à la ronde on trouve; des vignobles, beaucoup de vignobles, dont un bio, 2 fermiers de famille bio, des producteurs de porc naturelchevreau et fromage de chèvrede fromage (de vache!), une excellente boulangerie qui offre de divines pâtisseries et pain au levain, des petits fruits, des vergers, et j'en passe!  On peut aussi économiser gros en se procurant des aliments de saison en quantité et en cuisinant pour faire des provisions.  Cette été, j'ai demandé à mon fermier de famille certains aliments en quantité et ça revenait beaucoup moins cher que le même aliment non-bio et importé que proposait l'épicerie.

Et, oui, on mange de la viande.  De la viande bien élévée de petits producteurs.  Pour savoir la différence entre la viande industrielle offerte à l'épicerie et un produit alternatif, vous pouvez consulter les tableaux iciici, et ici.

J'ai découvert d'excellents et magnifiques blogs, tous aussi inspirants les uns que les autres, fournissant d'excellentes recettes.  Je vous partage une liste non-exhaustive, où l'on trouve de tout, du végé, du non-végé, des desserts et tout ce que vous voudrez vous mettre sous la dent;

Brutalimentation  un incontournable blog québécois
Joy the baker   blog anglophone, où l'on retrouve de tout, agrémenté de magnifiques photos
101 cookbooks pour ses nombreuses recettes et le plaisir des yeux
My new roots tant pour les recettes que les infos nutritives et la découvertes de nouveaux aliments
My mother's apron un blog que je commence à découvrir grâce à une tricopine (merci Annie!), pour son  magnifique gâteau au fromage!
Glutenfree goddess pour des recettes sans gluten et son délicieux potage céleri et fenouil

Bon, sur ce, j'ai une cocotte à aller porter au ballet et mes souliers de course m'appellent!

ah oui, n'hésitez pas à me donner vos trucs et à me faire connaître vos blogs préférés!

vendredi 11 janvier 2013

Le cercle des tricopines

J'ai l'air de parler d'une secte n'est-ce pas?  C'est pas loin de ça.  Une secte sexiste, puisque uniquement composée de femmes, mais où les hommes seraient les bienvenus.  Personne ne nous soutire de l'argent, à l'exception des boutiques de laine et dans quelques cafés de la Rive-Sud!

Il y a près de 2 ans, j'avais accepté l'invitation de la blogueuse derrière  L'effet créa à un tricot-thé ayant lieu au Soupesoup de Montréal.  L«'évènement» faisait relâche pour l'été.  La formule m'a beaucoup plu, moi la novice en tricot.  J'y connaissais personne et y ai rencontré Yza.  J'ai d'ailleurs été la chanceuse qui a gagné un superbe sac de plage créé de sa main.

Bref, à l'automne 2011, Yza m'a gentiment invité à un café tricot sur la Rive-Sud.  Et depuis, chaque mois, j'ai la chance de partir avec aiguilles et laine (maintenant aussi accompagnée d'amies et de bébé!) rejoindre une dizaine de femmes inspirantes, motivantes, divertissantes, belles, intelligentes et talentueuses!  Nous sommes un très beau groupe hétéroclite.  Il y a 3 générations, une maman à la maison (moi!), une policière, une comptable, une massothérapeute, une enseignante, des étudiantes, une conductrice d'autobus, une retraité et j'en passe!  Certaines ont une famille nombreuse, d'autre n'ont pas le désire d'enfant.  Toute nos différences nous enrichissent et nous sommes unis par une passion commune, le tricot.  Mais, entre nous, je crois que je tricoterais seulement pour avoir l'opportunité de les côtoyer!  Si le tricot ne m'aurait apporter que ça, et bien, j'en serais déjà beaucoup plus riche!

Au fil des  mois, j'ai la chance de découvrir davantage chacune des femmes qui composent notre beau cercle de tricopines!  Chacune apporte sa touche, sa couleur.  Je crois que je suis accro à nos rendez-vous mensuels où nous partageons nos joies, nos peines, nos bobos, nos inquiétudes, nos frustrations, nos grossesses, bref nos hauts nos bas, nos vies et quelques fois, des trucs de tricot!  Il y règne une camaraderie, un respect, un partage qui fait bon de retrouver, mois après mois.

À vous toutes, Audrey, Pascale, Annie, Annie, Monique, MC, Josiane, Yza, Tania, Caro, Karo, Martine, Jess, Diane, Sylvie et celles que j'ai oublié, (désolée, je vous apprécie aussi!) je veux vous remercier d'être là et de prendre de votre temps chaque mois pour venir nous rejoindre malgré vos vies bien remplies, je suis fière d'en faire partie!


Ce moment

{ce moment} - Un rituel du vendredi par Soule Mama trouvé chez M comme Maman et sur Les stars Filantes. Une seule photo - aucun mot - capturant un moment de la semaine. Un simple, spécial, extraordinaire moment. Un moment que nous désirons capturer, savourer et se rappeler pour toujours. Si vous êtes inspirées à faire la même chose, laissez ici un lien vers votre 'moment' dans les commentaires pour que tous puissent aller le voir sur votre blogue.

lundi 27 août 2012

La fête du potager au Potager Urbain!

Hier avait lieu la journée mondiale des potagers.  Hé oui, ça existe!  Je l'ignorais jusqu'à tout récemment, alors que les gens derrière LE potager urbain le plus médiatisé de l'été organise une fête et invite les gens sur leur blog  http://www.lepotagerurbain.com/.  Invitation que je me suis empressée d'accepter.

Vous avez sûrement entendu parler de ce couple de St-Charles-de-Drummond qui a enlevé toute la surface gazonnée en façade de leur terrain pour y aménager un potager. (Je fais ici une histoire très courte.  Pour plus de détails visiter leur blog.)  On a toujours peine à croire que c'est leur 1er potager!  En fait, pour moi, c'est tellement plus qu'un simple potager!  Et pour eux aussi finalement.  Premièrement, je le qualifierais de superbe aménagement paysager comestible.  Mais on est très loin de quelques végétaux comestibles insérer ici et là dans un aménagement plutôt typique.  Ils se sont malgré eux retrouvé avec une mission sociale à livrer.  Ils ont remplacé la totalité de leur gazon en façade par un énorme et magnifique potager.  La ville leur demandait exigeait de regazonner une partie sous peine d'amende assez salée.  Absolument ridicule, surtout compte tenu du fait qu'il est esthétiquement irréprochable et  tellement plus vert que du gazon.  Finalement, avec une pétition de plus de 35 000 noms, ils gagnèrent leur bataille pour faire respecter leurs droits et ceux de leurs concitoyens.

Donc, hier, ce charmant couple, Josée et Michel, nous ont chaleureusement accueillis chez eux.  Ces gens pleins de talents ont été d'une générosité, partageant avec nous leur expérience, répondant à nos questions et en plus d'idées de  recette (merci Josée pour l'idée de pesto origan et amande grillée) et leur connaissance (merci Michel pour les trucs pour avoir de beaux plans de tomates productifs.)

Quand on regarde leur potager, en un bref coup d'oeil ou très attentivement, on se rend compte de toute la recherche et la planification qu'il y a derrière.  On s'attend à ce qu'ils y aient passé une quantité phénoménale de temps, surtout étant des novices.  Vous serez tout aussi surpris que moi d'apprendre que l'idée de cet ambitieux projet n'a commencé qu'à germer en février, soit quelques semaines avant le début des travaux!  C'est ce qu'on appelle être productif.

Au menu dans la journée, visite du potager, infos sur la mise en conserve, dégustation de maïs (et de cup-cakes!), décoration de pots pour y déposer des graines que les enfants verront prendre forme, et prix de présence!  On a mangé des fèves de soya edamame fraîchement cueillis et cuits.  (J'en veux dans mon jardin!)  J'ai gagné un certificat-cadeau de 50$ de chez Canadian Tire applicable sur les végétaux.  Je m'y rends demain me procurer un ou des cerisiers!   Youppi!  En plus des produtis Fafard que nous avons eu la chance de ramener à la maison.  Merci aux jardiniers et à leur commanditaire.

Je tenais à me déplacer pour, oui voir ce potager vu sur le web, mais aussi en espérant que mes enfants puissent saisir l'enjeu pour lequel ses gens ont eu à ce battre.  Trop souvent on prend des choses pour acquis, mais tous ces droits ont probablement dû être défendus un jour.  Je voulais aussi rencontrer ces gens, Michel et Josée, pour qui tant de gens sont reconnaissants (certains se sont même déplacés hier pour les remercier en personnes.)

Et vous, avez-vous jardiner cet été?