lundi 29 novembre 2010

C'est bientôt les vacances! Oui, mais...


Les vacances arrivent à grands pas et l'habituelle impatience de l'arrivée du jour V côtoie... une ambiguïté, une ambivalence.  Un je-ne-sais-quoi d'inhabituel.  Inhabituel car c'est notre premier voyage en amoureux depuis notre statut de parents.  Donc, un je-ne-sais-quoi, mais je sais à quoi il est attribuable.  Il y a 3 ans et demi, je suis devenue l'heureuse mère d'une charmante petite fille, et près de deux ans plus tard, je berçais le plus mignon des petits garçons.

Ce sera la première fois pour notre dernier rejeton qu'il passera une nuit sans ses parents et une longue semaine sans le lait de maman.  Quel âge a fiston?  Il aura dix-neuf mois.  C'est vieux?  Il était temps, vous dites?  Je suis partie deux nuits avec les Muses pour l'escapde créative en octobre (http://mcommemuses.blogspot.com/).  Sans appréhension.  Mais les enfants étaient à la maison, avec leur père.  Cette fois, ce sera beaucoup plus long et ils passeront la moitité du temps chez leurs grands-parents.  Au risque de paraître mère poule, je trouve que mon plus jeune poussin est encore un peu jeune.  J'ai beau lui expliquer , et je le referai au moment où je le laisserai chez mes parents, que nous ne serons partis qu'une semaine et que je retournerai le chercher en courant par la suite, je ne sais pas à quel point il est en mesure de saisir tout ça.  Il y a eu tellement de jours (peut-être pas tant que ça, quoi que...) où je serais partie en courant, cette semaine m'est importante pour que j'ai hâte de retrouver mes 2 amours et d'être en mesure de les apprécier plus encore.

Autre raison de mes appréhensions, le sevrage possible de mon fils.  Alors que j'étais enceinte jusqu'aux oreilles de ma fille, j'avais des préjugés face à l'allaitement prolongé, ou dit de bambins.  Je suis la preuve qu'on peut soi-même se surprendre au jeu de la maternité!  Mes enfants ont la chance de ne pas savoir ce qu'est une gastro ni une très vilaine grippe, encore moins des bronchites ou pneumonies.  Ils ont tous 2 fait l'expérience d'otite à une reprise et je ne peux pas dire que je n'ai jamais eu a essuyé de nez, mais ils sont en excellente santé, ce qui est atttribuable sans doute à l'allaitement.  Je sais que plusieurs bébés allaités auront droit à leur lot de virus et cie, mais avoir eu du lait maternel n'aura pas nuit, loin de là! 

Donc, si on en revient au possible sevrage qui pourrait résulter de mes vacances!  Le tire-lait fera partie de mon voyage.  Je commencerai et terminerai mes journées en mode maman, tirant mon lait espérant que Coco en voudra toujours à mon retour.  Ce qui me manquerait le plus si je ne l'allaitais plus, c'est ce moment privilégié que je suis la seule à pouvoir partager avec lui.  Mais, malgré tout, je crois être prête autant que je peux l'être au cas où cela se présente.  Ce que je trouverait dommage, c'est que ce n'ait pas été ma décision (du moins directe) ni la sienne... et que j'aurais tiré mon lait inutilement durant tout le voyage.   En attendant, il me reste un peu plus d'une semaine avant le grand départ, je devrais peut-être profiter de ces (possibles) derniers moments privilégiés avec mon petit homme!