mercredi 22 décembre 2010

De retour de la plage les 2 pieds dans la neige!

ENFIN de retour!!!!   Comprenez-moi bien, j'ai passé une bonne semaine de vacances.  Le soleil était au rendez-vous, la mer, le sable, l'absence TOTALE de taches à effectuer, la bouffe, les spectacles et, ce qui me semblait être le luxe ultime, du temps à disposer comme j'en avais envie, même si ça voulait dire ne rien faire.

Et c'est exactement ce que nous avons fait, RIEN.  Bien sûr, nous avons mangé, assisté aux spectacles et, surtout, surtout, se faire doré au soleil (avec écran solaire bien sûr!)  Le début a toutefois été assez catastrophique.  Question de faire monter le baromètre de stress dans le tapis avant le départ, voici comment s'est déroulé le jour 1 de nos vacances.

Tout d'abord, je devais commencer avec le tire-lait.  Je m'étais réservé le minimum de temps avant de partir car je sais que je n'ai pas besoin de beaucoup de temps pour me péparer.  Je me rends compte que le fameux tire-lait ne marche que d'un côté.  Non, mais c'est pas vrai, je ne vais pas passer 2 heures par jour à me tirer du lait!!!  Finalement,  après différents essais, mon mari réussi à faire marcher l'appareil à pleine capacité.  Fiou...  Départ de la maison trois-quart d'heure plus tard dans les maritimes.  (Ahhhh, les hommes...)  Ensuite, dû à notre départ tardif, nous sommes dans le trafic et tournons autour de l'aéroport pendant une heure.  Génial!  bon, enfin, on y est, stationnement de Park'n fly.  Nous chauffeur d'autobus est très sympathiqe, son «proverbe» ; «les voyages forment la jeunesse et déforme le portefeuille!»  Trop dans la lune, nous prenons la mauvaise «gate».  Pas très grave, mais on doit marcher beaucoup.  Rendu à notre porte d'embarquement, la dernière, je trouve que c'est frisquet.  Mais où est ma veste?  Ah non, je l'ai laissé à la douane!  On nous appelle pour l'embarquement, mais où est mon mari?  (L'aurais-je laissé aux douanes avec ma veste?)  Évidemment, étant arrivés tard à l'aéroport, nous ne sommes pas assis ensemble à bord.  Je suis donc assises entre 2 hommes qui ne semblent pas vouloir faire la conversation.  Je dois dire que je n'aime pas particulièrement voler.  À tout bout de champs, le pilote allume la consigne de boucler nos ceintures à cause de zones de turbulence, qui finalement, n'en était pas vraiment.  Je trouvé le décollage, comment dire, enfin différent de mes souvenirs et que dire de l'atterissage où j'ai vomi à plusieurs reprises!  Rendue à destination, je n'avais qu'une envie, sortir de l'appareil dans les plus brefs délais et arriver à ma chambre.  Il aura fallu deux heures pour arriver.  Je dois dire que je n'avais pas mangé de la journée, ce qui n'a pas aidé ma cause.  Tout de suite après souper, de retour à la chambre, du repos s'impose.

Bon, à part de ce début de m...., tout le reste s'est super bien déroulé.  Il a fait beau et on a savouré chaque instant.  On s'est majoritairement reposé (et pour ma part ennuyé... de mes enfants, on s'entend).   Rien de très excitant à raconter, on est resté pas mal tranquille.  Journée type; plage pendant environ 6h par jour, film, bouffe, spectacle en soirée, parfois disco par la suite, et c'est pas mal ca.  Nous avons fait une fois du catamaran et autant de fois de pédalo et de plongée.  En passant, c'était à Holguin, Cuba.  C'était notre 5e fois dans le sud et la 2e fois dans ce même hôtel.  Je crois que la boucle est bouclée pour un moment.  Avec la famille grandissante et les fenêtres à changer, nos priorités changent!  Au moins, tout est bien qui fini bien!  J'ai retrouvé ma veste aux objets perdus de l'aéroport et retrouvés mes enfants le lendemain matin de notre retour.  Je n'ai jamais eu si hâte de rentrer de voyage!  C'est bon signe.  Je vous laisse sur quelques clichés, que je regarderai encore pendant plusieurs hivers lorsque l'appel du voyage se fera sentir. Quoi que je ne crois pas que ca va me manquer plus que ça.  Mes enfants valent tellement plus que tous les voyages du monde!




 

samedi 4 décembre 2010

Vive Noël et les enfants!

Quelle journée!  Premièrement, j'ai une confession à faire.  Je ne trippe pas Noël.  J'aimerais, mais je n'ai pas trouvé de signification particulière à cette fête.  Bien sûr, c'est le fun de voir la famille.  En théorie...  J'ai toujours hâte, et ensuite, bof, je trouve que c'est plus fatiguant que d'autre chose.

J'aimerais aimer et apprécier plus ce moment de l'année.  Surtout depuis que j'ai des enfants.  Mais pour moi, même si oui il y a le traditionnel repas des fêtes, il n'ya pas de réelle tradition (ok, il y a aussi les décos), mais pas grand chose de réellement significatif.  J'aimerais créer des rituels, des traditions propres à ma famille, quelque chose qui reste et que mes enfants voudront reproduire.

Aujourd'hui, pour la 2e année consécutive, nous avons amené les enfants à une activité organisée par notre municipalité.  Je suis partie de bonne foi, avec l'intention de me laisser prendre au jeu et de me laisser émerveiller et d'amener avec moi mes rejetons dans la féerie des fêtes.


N'ayant pas un faible pour l'hiver ni le froid, je me prépare en enfilant combine et bas de laine.  Bon, c'est un départ.  Après de longues minutes passées à habiller notre marmaille, nous démarrons, en route vers le marché.  La calèche chargée d'embarquer les gens avant notre départ s'avère trop petite et tout en est retardé.  Finalement, nous prenons place à bord et Coco ne comprend pas la pertinence de tenir en place.  Quelques dizaines de minutes plus tard, nous voilà rendus au sentier de la nature où des chandelles illuminent le sentier.  J'ai honnêtement hâte, mais encore une fois, nous devons patienter.   Nous croisons en chemin des personnages racontant une histoire avec pour finale, la rencontre du Père Noël et ensuite, chocolat chaud.  Ah oui , et la rencontre avec le grand barbu?  Coco l'a apprécié et Cocotte a préféré l'ignorer.  Mais entre tout ça...  mes petits canetons ont les pattes les plus courtes du groupe et on pourrait plutôt terminer notre promade avec le 3e groupe ayant parti après nous.  Petit homme tient à marcher tandis que Cocotte veut se faire prendre et arrête à tous les 2 pas pour un nez qui coule et aux 3 autres pas parce que ces mitaines la dérangent.  Aux trois-quart du chemin, ça y est, elle décide que c'est termnié.  Elle en a assez.  Elle a froid et veut rentré.  Super, mais je lui explique (c-a-l-m-e-m-e-n-t) que bien que je comprenne, on doit attendre la calèche pour rentrer au bercail.  Bien qu'elle puisse se montrer très compréhensive, elle ne veut rien entendre en ce moment.  Elle en a MARRE!  Ses foutues mitaines ne tiennet plus et je lui enfile les miennes quitte à geler mes doigts, ça vaudra mieux que l'entendre encore qui sait combien de temps encore!  Finalement arrivés au camion, elle se met à hurler et à pleurer qu'elle a mal aux pieds!  Je lui assure que j'en fais une priorité une fois arrivé à la maison et j'essaie tant de bien que de mal de faire diversion, sans succès.  Arrivés, j'essaie de lui mettre des bas chauds, qu'elle s'empresse de repousser et hausse (et oui c'était posible) le ton de ses pleurs.  (Mais quand finira-t-elle cette journée?)



Ok, on se dépêche d'avaler un souper rapido(t-bone et frites) et hop, je lui offre de prendre mon bain avec elle.  Enfin, elle semble heureuse.  Son frère aussi était heureux, jusqu'à ce qu'il se rend compte de la situation.  Il vint donc nous rejoindre et transforme la sdb en zone sinistrée.  Et, Monsieur étant en apprentissage de la propreté, demande à se soulager.  Le papa vint à la rescousse et tout ce qui aboutti dans la toilette, c'est la jambe de petit coco.  Beau travail!  Un peu plus tôt, c'était la ceinture de robe de chambre de Cocotte qui avait atteri dans la toilette.  Et c'est quoi l'idée de coudre ces ceintures nous empêchant de laver seulement cette partie?

Ah oui, j'oubliais, ma journée a débuté ce matin où un beau payasage d'hiver se dessinait au gré des flocons qui tombaient.  Pour quelques minutes plus tard, perdre le contrôle de mon véhicule, déraper et prendre le champs.

Bon hiver tout le monde!

Ce moment

{ce moment} - Un rituel du vendredi par Soule Mama trouvé chez M comme Maman et sur Les stars Filantes. Une seule photo - aucun mot - capturant un moment de la semaine. Un simple, spécial, extraordinaire moment. Un moment que nous désirons capturer, savourer et se rappeler pour toujours. Si vous êtes inspirées à faire la même chose, laissez ici un lien vers votre 'moment' dans les commentaires pour que tous puissent aller le voir sur votre blogue.

mercredi 1 décembre 2010

Une naissance à la maison???

Premièrement, je commence à trouver que l'arrière-plan de ma page commence serait bien prête pour une cure de rajeunissement, ou plutôt de mise à jour!  Notre paysage actuel ne ressemble en rien à ça, mais j'aime tellemen l'automne, pourquoi pas en garder les couleurs encore un peu?

Bon, de retour à nos moutons.  Depuis plus d'un an, on attend parler d'une éventuelle maison de naissance en montérégie.  Mais on sait qu'on peut entendre parler de quelque chose bien avant de le voir! 

Je connais des gens autour de moi ayant donné naissance à la maison.  Je n'ai aucune idée ce que j'en aurais pensé avant d'avoir des enfants, ni  même durant ma 1ere grossesse.  Disons qu'à chaque grossesse et accouchement une maman renaît.  En ce qui me concerne, et je crois que c'est souvent le cas, on évolue et chaque enfant nous amène ailleurs.  Il faut aussi dire qu'entre mes 2 enfants, j'ai pris des formations afin d'enseigner le langage de signes pour bébé, le massge pour bébé et surtout, l'HypnoNaissance.  Ce dernier cours à été déterminant dans ma façon de voir la maternité et la naissance.  Je suis aussi devenue marraine d'allaitement et s'en est suivi plusieurs formations connexes. 

Bref, les naissances de mes 2 amours se sont déroulées de façon très différentes, bien que ce fût 2 merveilleuses et inoubliables expériences.  Pour le prochain, je carressais l'idée de l'avoir dans notre maison.  Je n'ai rien contre l'hôpital (du moins pas le nôtre, c'est LA place pour donner naissance au Québec.)  Les maisons de naissance?  Encore mieux, quand il y en a sur notre territoire, ce qui n'est pas norte cas en ce moment.  Reste le «choix» d'avoir son enfant dans le confort de son foyer de façon «illégale» (terme tout à fait ridicule, mais enfin...)  Je sais que je pourrais trouver une sage-femme qui n'est pas reliée à une maison de naissance en étant consciente des risques de ce choix dans une éventuelle complication.  Depuis un bout, j'affirme sans hésitation que notre prochain enfant verra le jour chez nous.  Par contre, c'était abstrait, étant beaucoup plus à l'aise de le faire dans la «légalité».  Et maintenant, on annonce que l'on engagera des sages-femmes très bientôt près de chez moi.  Pour l'instant, elles travailleront à l'hôpital ou à domicile.  C'est curieux ce que cette annonce m'a fait comme effet.  Au début, de façon «superficielle», le réflex c'est ;«cool, tout se passera donc comme prévu pour le prochain!»  Mais ensuite...J'imagine que c'est un peu comme le gars qui affirme qui se mariera et qui s'apprête à demander la main de sa blonde.  Fébrilité, c'est peut-être le bon mot.  Enfin, de toute façon, il nous reste près d'un an avant la conception.  Par contre, les services des sages-femmes étant très en demande, j'imagine qu'il y aura une longue liste d'attente, donc, il faudra y penser.


Pour l'instant, je vais me concentré sur la bonne odeur des biscuits au choco et avoine se dégageant de ma cuisine.  Ensuite... on commence les valises!  J'ai tellement hâte!  On ne part pas cette semaine, mais pourquoi se gêner?  C'est quoi la phrase donc?  Life is a journey not a destination.  Alors aussi bien savourer chaque étape qui nous conduira les deux pieds dans le sable!  Bon alors, entre 2 bouchées de biscuits, la préparation du potage aux asperges, je cours préparer mes bagages en vue de notre voyage en amoureux tant rêvé!