mardi 9 novembre 2010

Bienvenue chez nous!

J’ai une pensée spéciale pour une autre blogueuse dernièrement. Mamanbooh a trouvé celle qu’elle appelle affectueusement sa «maison bonheur.» En y pensant bien, c’est exactement il y a un an que nous avons entrepris les démarches pour trouver la nôtre. Nous (où plutôt surtout moi!) cherchions à trouver NOTRE maison. Celle qui verrait nos enfants grandir et où nous jetterions l’ancre jusqu’à nos vieux jours. Un défi considérant que nous ne voulions pas nous endetter outre mesure, que nous voulions 4 chambres, un terrain suffisamment grand selon nos standards (donc, pas mal grand pour en ville, soit minimum 10 000 pi.ca!) , idéalement à distance de marche du centre-ville, de ma famille, des écoles et de distance de vélo du travail de mon mari. Rien de moins, et évidemment sans travaux à y effectuer.  Et j’oubliais (on voit mes priorités!) le sacro-saint garage de Mr!

Pour ce qui est des travaux, c’est par écoeurantite aigüe que ce critère s’est ajouté! Dans les dernières 3 années, nous avons eu 2 enfants et rénover de A à Z (ou précisément de A à P pour l’une) deux maisons. Donc, la fatigue, le manque de volonté, d’énergie rendait ce critère plutôt important. Après une seule visite, nous avions trouvé LA perle! Les vendeurs (sans agents) et nous avions convenu d’un juste prix et je me voyais déjà refaire un peu de déco, mais surtout jouir du terrain d’environ 20 000 pi.ca , sans voisin à l’arrière et délimité par un ruisseau d’un côté. Et ce, effectivement à 2 minutes de la ville et 15 des écoles! Après une 2e visite, des prises de photos m’aidant à visualiser nos modifications à apporter et notre déménagement qui devait avoir lieu en février, l’inspection s’imposait. C’est mon beau-père qui, s’en être un expert en la matière, s’en ai chargé. Le temps passait et je me demandais ce qu’il pouvait bien faire. C’est déçu que mon mari m’appris la nouvelle; des termites habitaient notre maison! Fin de ce chapitre (et début d‘un deuil)!

Après de multiples autres visites, le découragement commençait à me gagner. Les maisons étaient chères, les terrains petits (nous étions habitués à 14 000 pi.ca avec un sous-bois et sans voisin derrière!), bref, rien d’encourageant. Le «besoin» de déménager venait du fait que nous prévoyions ajouter un enfant à notre famille pour l’été 2011. Notre petite (et veille) maison d’environ 700 pi.ca sans sous-sol commençait à se faire petite! À la base, nous devions l’habiter un an ou deux, puis y sommes rester 9 ans. Je crois qu’on l’a maximisé le plus possible.

Finalement, j’appelle mon agent pour faire la visite d’ une maison située sur un boulevard. Nous avions même déjà téléphoné au vendeur alors qu’elle était sur les pac pour planifier une visite. J’avais annulé car je trouvais la cuisine et le terrain trop petits. Mais, avec le découragement, j’ai fini par décidé d’y aller. Mon agent ne cessa de me conseiller (ou plutôt me harcela!) pour que je profite de l’occasion pour visiter une maison qui était en face de celle convoitée. Je n’avais aucunement le goût d’y aller, le terrain étant petit et des travaux de réno s’imposaient. Tannée de me faire casser les oreilles, j’acquiesça. Et, c’est cette maison qu’on a pris possession seulement 2 semaines après la visite! Le prix justifiait les travaux. Et finalement les 8000 pi.ca de terrain ne sont pas si mal. C’est tellement un bon feeling de savoir que l’on a trouvé NOTRE endroit.

Je dois vous avouer avoir envié un peu ma soeur qui dispose d’une vaste cuisine et d’une salle à manger à part et de SA pièce. Lorsque je lui ai fait la remarque.je crois qu’elle m’a répondu que je pourrais moi aussi avoir la mienne. (Où et-ce mon mari qui m’a fait la suggestion?) Quoi?!?!? La salle de lavage? Merci beaucoup! Mais avec un peu de temps, d’imagination, c’est pas mal du tout! Je vous fait voir le tout dans mon prochain billet. À suivre...

Ok, voici l’état des lieux lors de notre visite...


à droite (face au muret), c'est l'emplacement de la laveuse et de la sécheuse,


Qu’auriez-vous fait de cette pièce?