mercredi 29 février 2012

Mon coming out!

Tout a commencé il y a un an et demi...
Une amie avait mis un album sur facebook et c'est là que tout à commencer
J'ai été voir les photos et je me suis dis, pourquoi pas moi aussi?




Il y avait là toutes (du moins plusieurs) de ces créations.
Un peu de tout, chandail, robe pour sa fille, sac, tuque, chaussette etc.
Je me suis dit que je pourrais moi aussi tricoter quelque chose à ma cocotte.
J'ai entrepris mon aventure avec mes aiguilles et mes fils.
J'ai tenté de lui faire un fichu (genre de foulard pour mettre dans les cheveux)
Sans patron ni technique pour augmenter ni diminuer, ce ne fût pas le coup de foudre.
Cette même amie m'a inité en me montrant le point endroit et envers.
En me rendant chez Tricolaine, je suis tombé en amour avec une laine (ça commence toujours comme ça!)  et je l'ai converti en foulard, mon 1er projet!

En passant, je tiens à dire que je n'ai jamais eu l'intention de devenir tricopathe.
Après tout, c'est quétaine, non?
Eh bien...non et de plus en plus de jeunes s'intéressent au tricot et j'ai j'ai découvert une gang de passionnée de ce loisir créatif que j'ai le plaisir de rejoindre mensuellement!

Ceci étant dit, j'ai été un peu déçue de mon 1er projet.
En néophyte que j'étais, j'ignorais que le jersey roulait à ce point réduisant mon foulard en une largeur intéressante pour enfant seulement.

le voici!

er s'ensuivirent d'autres foulards




Mais, un moment donné, faut passer aux choses sérieuses!

Donc, mi-janvier je commencai des cours avec Geneviève, alias Sephyra
Mon but, faire 2 paires de pantoufles, et des bas pour mes cocos.  Les 2 premiers projets sont TERMINÉS!  Et comme bonus, j'ai même fait dans la dernière semaine, ce col!


Des mitaines viendront s'y agencer (je les termine ce soir!)



par ici pour le patron

et mes Mary Janes

sur mes aiguilles en ce moment...

des bas pour mes enfants,
une veste pour moi en attente d'être bloquer et assembler,
un châle qui sera probablement offert en cadeau,
et une couverture de bébé commencé trop tôt et qui, j'espère sera complété sous peu...

Je vous laisse, j'ai du tricot qui m'attends!

vendredi 24 février 2012

Dilemne médical

Je devrais toucher du bois.  Mes enfants ont toujours eu une santé de fer.  La gastro, ils ne connaissent pas, tout comme toutes ces maladies dont la plupart des enfants cummulent hiver après hiver telles que, bronchite, amygdalite, pneumonie, laryngite et cie finissant par «ite». 

Il y a des mois par contre, cocotte commença a se lever à répétition le soir venu.  Rien de surprenant pour un enfant de ne pas vouloir rester au lit.  On pense qu'elle nous joue la comédie.  Pour résumer, on découvre qu'elle a des bactéries dans son urine et la cystographie mictionnelle révèle une malformation congénitale bilatérale du nom de reflux vésico-urétéral.  On rencontre un urologue qui nous dit que ma fille devra se soumettre à des test urinaires régulièrement afin de détecter des infections urinaires asymptomatiques.  Jusque là (à part le test lui-même assez stressant pour une fillette de 4 ans), rien de trop dramatique.  (En réalité, toujours rien de vraiment dramatique.)

Si les tests reviennent trop souvent positifs, il nous dit que nous devrons penser à une antibiothérapie jusqu'à... l'adolescence.  Pardon???  Mais, on en est pas là.  Entre temps, lorsqu'elle a des mictions fréquentes, je consulte un acupuncteur.  Au bout de 2 rencontres, tout est rentré dans l'ordre.  Je consulte aussi une naturopathe et ma fille se rend 2 fois chez l'osthéo. 

Mardi de la semaine dernière, autre test.  Pas de nouvelle, bonne nouvelle?  He non, le téléphone sonne le mardi suivant.  L'urologue me dit que c'est encore positif (donc négatif.)  Il me demande (genre de question affirmative) si Leila est sous prophylaxie.  Euh... non.  Alors le voilà embêter.  Il me dit qu'il va regarder le dossier et me recontacter.  Normalement, qui dit infection urinaire chez un jeune enfant dit antibio assez rapido.  Mais voilà que 11 jours se sont écoulés depuis le test et pas de nouvelle de l'urologue.  Pas facile à rejoindre le monsieur.  Mais, finalement, j'ai eu droit à un retour d'appel.  Lui-même n'ayant pas l'air convaincu, il fini par me dire que si c'était sa fille, il commencerait la prophylaxie (antibio préventif.)

C'est dans le doute et la déception que je demandai à mon mari d'aller à la pharmacie.  Je pourrai discuter plus longuement avec le spécialiste le 6 mars.  Honnêtement, je «bad trippe» pas mal.  Je ne sais pas quoi faire.  Je ne suis pas pro-antibio, très loin de là.  Mais si c'est ça la bonne chose à faire?  Mais même le spécialiste ne semble pas convaincu.  Alors, rien de très rassurant...  Je vous pose la question, parents, si vous avez eu à médicamenter vos enfants, l'avez-vous fait en toute confiance, en ayant la conviction que c'est ce qu'il y avait à faire, avez-vous demander plusieurs avis, remettez-vous votre «décision» en question?   Et vous, que feriez-vous???

jeudi 2 février 2012

Lâcher prise

Les bedaines poussent comme des fleurs au printemps.  Partout, des bedaines s'arrondissent, des nouvelles de grossesses pleuvent.  C'est drôle, ça ne m'avait jamais irrité avant.  Cette semaine, une connaissance m'a appris qu'elle serait encore une fois maman.  Ce fût plus rapide qu'elle ne l'aurait cru.  Je l'ai félicité de mon mieux, de mon plus crédible.  Évidemment, quelque part, je suis contente pour elle et sa famille grandissante, mais en même temps, j'éprouve de l'envie.  Ces temps-ci, j'ai l'impression d'avancer d'un pas et de reculer de deux.  La majorité du temps, ça va.  D'autres jours, dont un dernièrement, c'est plus pénible.  Le dernier «déclencheur»?  Le bureau du médecin, chanson des 3 accords, magnifiquement interprété par une académcienne lors du gala de Star Académie dimanche dernier.  «Parle-moi du mauvais temps, fais-moi penser à rien.  Si je ressors en pleurant du bureau du médecin...»   Ca m'a parlé cette chanson à laquelle je n'avais jamais porté ni attention ni intérêt.

Enfin.  Et puis, j'ai une amie (en fait même deux) qui attend son bébé à quelques jours où aurait du naître le mien.  Je lui ai téléphoné cette semaine pour lui offrir mes vêtements de maternité apr`s avoir fait du `ménage dans mon garde-robe.  À peine mon message laissé que je remettais en doute mon geste.  En fait, plutôt ces répercussions possibles.  Comment me sentirais-je en la voyant resplendir sa bedaine prometteuse d'un beau poupon dans ces vêtements que j'aurais du porter?  En fait, le ménage de ma garde-robe a été fait le lendemain de Star Académie.  Je suis resté dans un mood plutôt moche.  Mon chum me disait que je serai de nouveau enceinte, mais c'est pas ça.  Comme j'ai tenté de lui expliqué, je me sens que si je m'étais fait volé.  Oui, il y a le fait de ne pas être enceinte, mais il y a aussi et beaucoup encore la perte.

Cette nuit, j'ai rêvé que j'accouchais.  Très facilement et rapidement.  Il y avait des détails surréalistes, mais en gros, c'était positif.  Ces jours-ci,les enfants me parlentsouvent du bébé.  Quand il reviendra, s'il sera l`avant l'hiver prochain?  Ce matin, je me suis dis que je pouvais offrir les vêtements de bébé de mes enfants à mon amie.  Ayant eu une fille auparavant en hiver et  attendant un fils pour la fin du printemps, je pourrais la dépanner.  Et là, ça m'a frappé.  Peut-être n'aurais-je plus jamais besoin des ces vêtements.  (Parce que si je tombe enceinte sous peu, j'aurais un bébé d'automne.)  Et puis, voilà que je me suis dis que j'aimerais un bébé de début d'été.  C'est loin d'être un secret que c'est ce que j'ai toujours désiré, mais là, c'est seulemen tellement loin, ça irait à l'été 2013!  Et puis dans cette réflexion, j'ai semblé à l'aise avec cette possibilité.  Pour la 1ere fois.  Même si ça l'implique que mon cadet aurait alors 4 ans!  (Dans les plans, il y aurait du y avoir deux enfants de plus rendu là!)  Mais bon, on dirait que lentement mais sûrement, je commence à lâcher-prise!