vendredi 21 janvier 2011

Maman... tout simplement

Bon, j'ai déjà commencé 2 billets, que je terminerai, mais je me devais d'écrire celui-ci.  Ce n'est pas une nouvelle pour personne si j'affirme que dès que l'on apprend que l'on aura un enfant, des questions surgissent.  Quel genre de parent serons-nous?  Quelles valeurs souhaitons-nous inculquer, etc.. 

Quatre années se sont écoulées depuis le début de mon aventure au coeur de la maternité.  J'ai travaillé jusqu'à 35 semaines de grossesse pour accoucher d'une merveilleuse petite fille en juin 2007.  J'avais prévu retourner au travail, à raison de 4 jours semaine après mon congé de maternité.  Quelques mois après avoir donné naissance, cette option n'en était plus une pour moi.  Comme plusieurs mamans, je souhaitais continuer de passer le plus de temps possible auprès de mon enfant, même lorsqu'elle aurait passé un an.  Donc, je souhaitais devenir mamentrepreneure.  Et comme domaine, quoi de mieux que la périnatalité.  Je pris donc les formations nécessaires pour devenir instructrice en massage pour bébé et en langage de signes pour bébé.  Ensuite sont venues les formations pour enseigner les cours d'auto-hypnose pour la naissance, Hypno-Naissance et Hypno-Vie.  Lors du début de mes cours, ma fille avait environ 6 mois.  Je voulais mettre les choses en marche afin d'en retirer un revenu une fois mon RQAP terminé.  Cocottre était alors, et est toujours à temps plein à la maison et lorsqu'elle était âgée de 14 mois, son frère était déjà en route, tel que planifié.  Finalement, je n'ai jamais vraiment cherché à développé Bébé Zen, mon entreprise.  Je donne des cours sur demande, sans faire de la publicité.  L'idée de départ était évidemment d'avoir un revenu.  Depuis mon plus jeune âge, je désire être indépendante financièrement et jamais je n'aurais envisagé être mère à la maison et dépendante financièrement.  Fiston est maintenant rendu à 20 mois.  J'ai des contrats occasionnellement et j'adore donner des cours.  Mais, honnêtement, je n'en ressens pas le besoin.  Ni financièrement, ni pour me changer les idées.

Cette semaine, j'ai été à un déjeuner de réseautage de Mamanpreneures (http://mamanpreneures.com/).  Je voulais y aller pour réseauter bien sûr.  Souvent, les demandes de formations viennent de la Rive-Sud et j'espérais me faire connaître davantage localement.  Dès le début de la rencontre, je suis devenue songeuse.  Une réflexion déjà amorcée s'est continuée.  Le concept des rencontres et du regroupement est très intéressant.  On y mentionnait qu'il y aurait des évènements où des mères entrepreneures seraient reconnues pour leur entreprise.  Et je me denandais quels seraient les critères.  J'imagine que ce serait peut-être sur la façon de concillier travail-famille.  Ou peut-être pas, est-ce seulement la portion entreprise qui serait jugée?  Qui serait récompensé, l'entreprise ayant connu une plus grande croissance?  Je n'en ai aucune idée.  Pour certaines,  réussir leur conciliation pourrait vouloir dire travailler moins de 10 heures par semaine tandis que pour d'autres, ça voudrait dire en faire 60.  Comment juger?  Je ne remets pas du tout à cause l'organisation.  Je me répète, c'est super d'avoir cette ressource.  Cependant, après réflexion, je ne m'y retrouve pas.

C'est pas évident savoir comment balancer le côté entrepreneur et le côté mère.  C'est en constante évolution, les enfants grandissants et leurs besoins changent tout comme ceux de l'entreprise.  De mon côté, je vais me concentrer sur mon côté maman.  C'est avec plaisir que je donnerai des cours sur demande, mais je ne pousserai pas.  Je mets l'emphase sur ma famille.  C'est mon choix et je suis plus qu'à l'aise avec.  Je ne porte pas de jugement sur celles qui choisissent autrement, tout ça ce sont des choix et il s'agit d'être à l'aise avec et de les faire consciemment.

Les enfants grandissent et je peux affirmer que la période actuelle est sûrement la plus belle et la plus «relaxe» à ce jour.  Grâce à M (http://mcommemuses.blogspot.com/) et à Julie, une amie du secondaire, je me suis remis au dessin et je laisse une plus grande place à la céativité, et ce, pour le plus grand bien de toute la famille.  Dès le déjeuner terminé, nous sortons la pâte à modeler, les crayons et les papiers.  On s'amuse un moment et ensuite, lors que la journée à démarré du bon pied, là on se met, doucement, en mode «productif.»  Un peu de ménage, de ramassage et ensuite un peu de jeu avant d'aller s'aérer dehors.  On rentre bien revigorés et on a un peu de temps avant que le papa nous rejoigne pour dîner.  Ensuite, c'est la siesta pour TOUT le monde, maman y compris.  Non, mais, quoi demander de mieux?  Ma fille, lorsqu'on l'interrogait sur ce que untel ou autre faisait dans la vie répondit lorsqu'il s'agit de nommer mon occupation ; «Maman est toujours en vacances!»  Ok, c'est pas toujours vrai, c'est pas toujours de tout repos et je callerais bien off des fois, mais jamais je ne troquerais mes enfants pour un patron!  Vive  les vacances!